« De quelle texture quelle tessiture suis-je le texte inédit
À nul autre pareil poème tissé d’infini de finitude
Dont je suis à jamais la plénitude et la limite » — Élaine Audet
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Élaine Audet Le temps suspendu
Élaine Audet, Le temps suspendu, version PDF numérique seulement, Montréal, , ISBN - 978-2-923456-27-0 - 138 pages. Illustration couverture : Élaine Audet, photos Laetitia Wilfert. Prix : 15$
Avec un réseau de mots lancinants, comme le son des vagues qu’elle entend même dans le bruissement des feuilles, Élaine Audet nous attire ici dans un filet de vertiges, d’images, de couleurs, d’envoûtements où le désir et la passion battent le rythme. Quête ardente de l’autre et de l’univers en soi, la nature habite cette poésie et lui livre ses plus belles images, ses constantes et profondes métamorphoses. Et débusque parfois l’indicible. Tous les visages de l’amour ne formant, au fil du temps, qu’un seul et infini visage. Plus d’info
Mis en ligne sur le site des éditions Sisyphe, le 5 mars 2019.
Élaine Audet
Tutoyer l’infini
Élaine Audet, Tutoyer l’infini, version PDF numérique seulement, Montréal, ISBN 9 782923 456 26 3, 180 pages. Illustrations : Élaine Audet. Prix : 15$
Ce recueil se présente comme une longue lettre sous forme de quatrains, écrits quotidiennement et envoyés sur le fil de Twitter à la façon de vagues, répétitives, mais jamais semblables, cherchant à combler l’espace de l’absence et du silence.
Un chant d’amour ininterrompu en quatre marées : L’inespéré, L’écriture des métamorphoses, Port d’envol, et Tutoyer l’infini. Entre l’intimité de la vague et l’immensité de la mer, l’auteure semble avoir trouvé son rythme d’origine et poursuit sa quête d’infini. Plus d’info
Élaine Audet, Au fil de l’impossible, Montréal, 2015. Version numérique PDF seulement ISBN : 978-2-923456-24-9. 122 pages. Prix : 15$.
Élaine Audet poursuit le parcours amorcé en 2014 avec les quatrains de L’épreuve du coeur. Voyage au bout de la langue, où les mots jettent les dés du sens, de la connaissance de soi, de l’autre, et du monde. Une poésie envoûtante par sa musicalité et l’éclat de ses images. Au fil des mots, au fil de l’eau, Au fil de l’impossible dessine une quête insatiable d’infini, seule capable de faire reculer les limites. Plus d’info
Le féminin au cinéma
De consultation très simple, Le féminin au cinéma présente cent films, réalisés par des femmes ou par des hommes, et qui offrent un point de vue original sur les femmes. Des films de différents pays qui scrutent les ambitions, les valeurs ou les révoltes des femmes, racontent leurs combats ou les interprètent, sculptent un art du mieux vivre la mixité dans nos sociétés ou débrident les stéréotypes, et souvent nous dérident.
– Thérèse Lamartine, Le fémimin au cinéma, préface d’Anne Claire Poirier et de Christian Duguay, Les éditions Sisyphe, coll. Contrepoint, Montréal, 2010, Format : 10 cm x 15 cm, 156 pages, 13$. ISBN : 978-2-923456-17-1. Disponible.
Ce serait un jour
De septembre et de splendeur
J’aurais déjà vécu quatre vies
Sans te croiser
Comme une feuille d’automne
Ivre de couleurs
Tu atterrirais libre inéluctable
Au coeur de mon histoire
Je plongerais mes doigts
Dans la peau profonde de ton eau
Pour toucher sous le sable
Les racines indemnes du bonheur
Sentir trembler le désir
Sous le limon morne du temps
Pétrir jusqu’au feu le galet
De si loin poli par l’attente...
– Élaine Audet, La plénitude et la limite, Sisyphe, Montréal, 2006. 10 cm x 15 cm, 80 pages. En librairie : 11$. ISBN : 2-923-456-03-3. Disponible.
« J’écris pour une archéologie du futur, pour que la mémoire du futur s’inscrive dans le présent de façon à ce que ce présent devienne une chose ancienne et dépassée (...) Je souhaiterais que, si elles s’en donnent la peine, les femmes d’aujourd’hui accèdent à ce que j’appelle "notre mémoire du futur" qui les transportera bien plus loin que sur le plus lointain échelon de l’échelle patriarcale. "
– Louky Bersianik, L’archéologie du futur, Sisyphe, Montréal, 2007. Préface de France Théorêt. 10 cm x 15 cm, 136 p. En librairie : 13$. ISBN : 978-2-923456-08-9. Disponible.
Les garçons québécois vont-ils aussi mal à l’école que certains le prétendent en les présentant comme un groupe homogène victime d’un système scolaire féminisé et discriminatoire ? Faut-il donner à tous les garçons un soutien spécifique basé sur la non-mixité, les stéréotypes sexuels, un plus grand nombre d’hommes enseignants et une pédagogie calquée sur le jeu et le sport ? Cette étude révèle des faits peu connus du public et même d’une partie du personnel enseignant. Par exemple, que les garçons réussissent aussi bien que les filles dans toutes les matières, excepté en lecture et écriture. Les enseignant-es ont tendance à surestimer les difficultés scolaires des garçons et à sous-estimer celles des filles.
– Jean-Claude St-Amant, Les garçons et l’école, Sisyphe, Montréal, 2007. 10 cm x 15 cm, 126 p. En librairie : 13$. ISBN : 978-2-923456-06-5. Version papier épuisée. Réédition en version numérique (PDF) ISBN : 978-2-923456-19-5, mai 2014 : $12. Disponible en librairie et par courriel à : editions_sisyphe@yahoo.ca
La mode hypersexualisée trouve son inspiration dans des styles appartenant aux générations précédentes, à des cultures différentes et à des univers sexuels pluriels. On peut la définir comme une esthétique de l’apparence qui met l’accent sur la sexualité. Elle fait partie d’un phénomène plus large appelé l’hypersexualisation, qui ne concerne pas que l’apparence, non plus que les jeunes, et ce, même si on l’associe parfois exclusivement à l’adolescence.
– Mariette Julien, La mode hypersexualisée, Les éditions Sisyphe, Montréal, 2010. Format : 10 cm x 15 cm, 115 pages, 11$. ISBN : 978-2-923456-15-7. Disponible.
Les meurtres en série et de masse, dynamique sociale et politique
Que ce soit l’assassinat des étudiantes à la Polytechnique en 1989 ou les meurtres en série de femmes prostituées à Vancouver, que ce soit aux États-Unis, en France, en Finlande, au Mexique ou ailleurs, les meurtres multiples, notamment les meurtres de masse, ont augmenté sensiblement ces dernières décennies. Cette croissance ne peut pas s’expliquer uniquement par des facteurs individuels. La victime du meurtrier sert de révélateur non seulement de ses motivations profondes et de ses actions, mais également de la dynamique sociale qui sous-tend de tels actes.
– Richard Poulin et Yanick Dulong, Les meurtres en série et de masse, dynamique sociale et politique, Montréal, 2009, Sisyphe, coll. Contrepoint, 10 cm x 15 cm, 128 p. ISBN : 9782923456126. Prix : 13$. Version papier épuisée. Réédition numérique juillet 2014 : EPUB ISBN 9782923456201 et PDF ISBN 9782923456225. Prix $12. Disponible en librairies et par courriel à nos éditions : editions_sisyphe@yahoo.ca
Diane Guilbault nous livre une synthèse limpide et convaincante sur les liens complexes entre démocratie, laïcité, religion et égalité des sexes. Elle adopte une position critique objective et mesurée, après avoir d’abord défini minutieusement les concepts (démocratie, laïcité, égalité, minorité, accommodement, etc.) autour desquels s’articule sa réflexion. Elle avance des solutions pour améliorer les conditions du vivre-ensemble de manière à ce que soient respectés à la fois la liberté de religion et les droits et les valeurs qui obtiennent une large adhésion dans la société québécoise. L’une de ces solutions consiste pour le Québec à affirmer officiellement le caractère laïc de l’État et de ses institutions.
– Diane Guilbault, Démocratie et égalité des sexes, Les éditions Sisyphe, Montréal, 2008. Format : 10 cm x 15 cm, 139 p., 13$ en librairie. ISBN : 978-2-923456-10-2. Disponible.
Sel et sang de la mémoire. Polytechnique, 6 décembre 1989
Il s’est écrit de nombreux articles, des essais et quelques romans sur le drame de Polytechnique survenu le 6 décembre 1989 et lors duquel 14 jeunes filles ont été tuées par un misogyne. Pour commémorer cet événement, les éditions Sisyphe publient ce recueil de poèmes. En introduction, l’auteure s’adresse à l’une des victimes du meurtrier de Polytechnique, Geneviève Bergeron, que sa fille connaissait, et elle rappelle que la violence contre les femmes ne semble pas vouloir cesser : « Je t’écris, comme lorsque l’on ne sait plus à quelle puissance collective se vouer, parce que, même si chaque année depuis votre assassinat nous crions ensemble "jamais plus", la violence sexiste continue à cibler les femmes partout dans le monde. »
– Élaine Audet, Sel et sang de la mémoire. Polytechnique, 6 décembre 1989, Les éditions Sisyphe, Coll. Poésie, Montréal, 2009, 80 p. 11$. ISBN : 978-2-923456-13-3. Disponible.
Personnalité marquante du féminisme américain, Andrea Dworkin a laissé une oeuvre politique et littéraire exceptionnelle. La lutte contre la violence sexiste, en particulier contre la pornographie, a été le grand combat de sa vie, et la recherche de la justice pour les femmes en a été le moteur. « Je rêve qu’un amour sans tyrannie soit possible », écrivait-elle. Personne ne mérite le sort des femmes violées, battues, pornographiées, prostituées, assujetties, dominées, persécutées physiquement et psychologiquement. De ces réalités radicales que vivent de nombreuses femmes, Andrea Dworkin a fait une analyse radicale, exempte des compromis et détours de certaines analyses féministes.
– Andrea Dworkin, Pouvoir et violence sexiste, Sisyphe, Montréal, 2007. Préface de Catharine A. MacKinnon. 10 cm x 15 cm, 126 p. En librairie : 13$. ISBN : 978-2-923456-07-2. Disponible.
Les jeunes couples modernes vivent-ils des valeurs différentes de celles de leurs aînés et innovent-ils dans leur quête de l’égalité entre partenaires ? Dans quelle mesure réussissent-ils, en tant qu’individus et parents au sein des nouvelles familles, à rompre avec les modèles fortraditionnels de rapports de sexe ? C’est notamment ce que la chercheuse Marie-Ève Surprenant a voulu savoir en interrogeant 8 jeunes femmes et 8 jeunes hommes vivant en couple.
– Marie-Ève Surprenant, Jeunes couples en quête d’égalité, préface de Francine Descarries, Les éditions Sisyphe, coll. Contrepoint, Montréal, 2009, 10 cm x 15 cm, 126 p. En librairie : 13$. ISBN : 978-2-923456-14-0. Disponible.
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Une histoire des créatrices
« Je veux simplement raconter l’histoire des créatrices à travers les siècles, en remontant du plus loin possible dans le temps. Les nommer, les replacer dans leur contexte social et culturel, établir des liens entre elles. Montrer qu’elles étaient actives à toutes les époques. Et, bien souvent, là où on ne les attendait pas : dans l’entourage des pharaons, avant Homère, à Athènes comme à Sparte, à Rome, en Chine, en Inde, au Japon, dans les pays musulmans. Témoins des Croisades, défiant l’Église médiévale, poètes arabes à Damas et à Grenade. Je ne me poserai pas en critique et n’évaluerai pas en spécialiste leur production. L’important pour moi est de les réunir, de vous dire où aller les rechercher quand c’est possible, de faire en sorte de ne plus les oublier.
– Liliane Blanc, Une histoire des créatrices. L’Antiquité, le Moyen Âge, la Renaissance, Sisyphe, Montréal, 2008. 15 cm x 23 cm, 474 p. En librairie : 45$.ISBN : 978-2-923456-09-6. Disponible.
À l’automne 2003, en Ontario, on apprenait la création de l’Institut islamique de justice civile, dont les jugements dans les conflits matrimoniaux et commerciaux sont basés sur la loi islamique ou charia. Les femmes musulmanes ont immédiatement dénoncé la reconnaissance légale de ces tribunaux religieux qui menaceraient leur droit à l’égalité. Des chercheuses, des journalistes, des avocates, des militantes, la majorité musulmanes, analysent dans ce livre cette tentative de privativer le droit de la famille et de créer un système juridique parallèle discriminatoire envers les femmes. Depuis, la tolérance envers l’islamisme intégriste s’est accrue au Canada.
– Vida Amirmokri, Homa Arjomand, Élaine Audet, Micheline Carrier, Fatima Houda-Pepin, Des tribunaux islamiques au Canada ? Sisyphe, Montréal, 2005. 10 cm x 15 cm, 96 p. En librairie : 11$. ISBN : 2-923-456-02-05. Disponible.
« L’histoire des civilisations jusqu’à nos jours est l’histoire de la subordination marchande des femmes et des enfants au plaisir sexuel masculin », écrit le sociologue Richard Poulin, dans ce manifeste pour un monde sans prostitution. Après avoir présenté un aperçu historique de la prostitution, de l’abolitionnisme et du capitalisme néolibéral, il définit les principes, les conditions et les moyens à mettre en place pour en finir avec cette industrie. La prostitution n’a pas toujours existé et pourra donc disparaître comme l’esclavage et toute autre forme d’oppression. Tant que des femmes et des enfants seront achetés, vendus et prostitués, cette égalité restera inaccessible. Vibrant plaidoyer pour l’inaliénabilité du corps humain et pour l’égalité entre les hommes et les femmes.
– Richard Poulin, Abolir la prostitution, manifeste, Sisyphe, Montréal, 2006. 10 cm x 15 cm, 126 p. En librairie : 13$. ISBN : 2-923456-04-1. Disponible.
De plus en plus, le marché de la mode, de la musique, des magazines et du cinéma cible les filles de 8 à 13 ans comme consommatrices. On assiste simultanément à la sexualisation indue des fillettes qui s’identifient à leurs idoles de la chanson et du cinéma ou des magazines jeunesse, reproduisant des attitudes et des comportements de « femmes sexy ». Pierrette Bouchard et ses collaboratrices analysent le phénomène dans les magazines et s’interrogent sur ses conséquences : vulnérabilité à l’apparence, à la dépendance affective, à la consommation et à l’exploitation sexuelle. Qui profite de cette exploitation des jeunes, sinon l’industrie et le système patriarcal ?
– Pierrette Bouchard, Natasha Bouchard et Isabelle Boily, La sexualisation précoce des filles, Montréal, Sisyphe, 2005. 10 cm x 15 cm, 80 p. En librairie : 11$. ISBN : 2-923456-00-9. Version papier épuisée. Réédition numérique en août 2014 : PDF ISBN 9782923456218. Prix $10. Disponible en librairie et par courriel à : editions_sisyphe@yahoo.ca
Certains pays, dont le Canada, envisagent de libéraliser la prostitution au nom des revendications individuelles d’une minorité qui voit la prostitution comme un choix. Des chercheuses féministes de divers horizons estiment nécessaire de s’interroger sur l’opportunité de décriminaliser cette industrie alors que la plupart des femmes prostituées voudraient qu’on les aide à en sortir. L’auteure propose une synthèse des perspectives féministes sur le sujet, un engagement à long terme qui suppose de remettre en question les rapports économiques, sociaux et sexuels de domination, et de combattre la pauvreté et la violence envers les femmes. Elle analyse le rôle primordial que joue le client dans la perpétuation de la prostitution.
– Élaine Audet, Prostitution, perspectives féministes, Montréal, Sisyphe, 2005. 10 cm x 15 cm, 120 p. En librairie : 13$. ISBN : 2-923456-01-7. Disponible.
Whether it be the 1989 massacre of the female students at the Polytechnique or the serial murders of prostituted women in Vancouver, whether it be in the United States or elsewhere, recent decades have seen an appreciable increase in multiple murders, and in particular mass murders. This increase cannot be explained by personal factors alone.
– Richard Poulin and Yanick Dulong, Serial and Mass Murder, Sociopolitical Dynamics, translated by Michael J. Ustick, Sisyphe Editions, coll. Contrepoint, Montreal, 2009, 10cm x 15cm, 128 p., in bookstores : 10$+exp.. ISBN : 978-2-923456-16-4. Available.
In Canada, as elsewhere, there is a debate about whether all aspects of prostitution should be decriminalized through legislation. Doing so would impact society as a whole in order to meet the demands of a minority claiming that prostitution is a choice. Many feminist researchers from different perspectives and countries challenge the idea of such legislation, given that the majority of prostituted women do not see what they do as just another type of work and would escape prostitution if they could. She analyses the central role played by clients in perpetuating prostitution. At the root of all patriarchal societies throughout history, she points out, there is the fundamental proposition that a group of women must be constantly available to satisfy the sexual needs of men.
– Élaine Audet, Prostitution - Feminist perspectives, Les éditions Sisyphe, Coll. Contrepoint, Montreal, 2009, 136 pages. Foreword : Lee Lakeman. Translation by Carol Card and Philippe Robert de Massy. In bookstore : 13$+3$ (postal charges for Quebec and Canada only)=16$. ISBN : 978-2-923456-11-9. Available.